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Le Blog du sport (TD is alive)

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26 juin 2006

Equipe de France de Football

vendredi 16/06

« Lâcher les chiens ! » En s’exprimant ainsi, Raymond Domenech n’a pas peur des mots, il annonce d’ores et déjà le match de dimanche comme un combat animal, un duel qui laissera forcément l’une des deux équipes à terre. Il ne faudra pas douter mais faire trembler cette équipe coréenne, tout comme les filets de son gardien Lee Woon-jae. De retour après des problèmes d’hémorroïdes, Malouda foulera probablement la pelouse dimanche soir, pour palier ce manque de vivacité tant décrié mardi soir. Ribéry, quant à lui, retrouvera sans doute le banc de touche et jouera le rôle de joker de luxe qu’il n’a pas été contre les Suisses. Le Marseillais, adulé par les supporters, n’a pas été à la hauteur face aux helvètes, surpris par la qualité du jeu au niveau international et indubitablement par la chaleur. Plus agressifs, moins attentistes, tels sont les maîtres mots de Raymond Domenech à quelques jours du match. Il faudra mordre du Coréens, en faire de la bouillie, pour reprendre la métaphore du sélectionneur des Bleus.

Jusqu’à ce match, il ne nous reste qu’à scruter attentivement les matchs des autres groupes, et à découvrir une à une les équipes qui, à l’instar de l’Allemagne et de l’Equateur, se qualifieront pour les 8e de Finale de la coupe Jules Rimet.

V.B.

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lundi 19/06

Une désillusion de plus pour ce deuxième match de l'équipe de France face à la Corée du Sud. Des Français timorés, une prise de risque faisant défaut : Comment faire croire aux Français que les Bleus peuvent remporter la coupe du Monde. Après une première mi-temps rythmée et assez satisfaisante, le soufflé s'est dégonflé, laissant les asiatiques faire le jeu, et incitant tout amoureux du ballond rond qui se respecte à proférer des insultes affilgeantes à l'encontre des Zizou et autres Thuram ! Non Messieurs, nous ne sommes plus en 98 ! Ne tentez pas de nous leurrer, il semble que vous en êtes incapables. Lorsque Willy Sagnol déclare qu'il faut que la nation toute entière soit derrière les Bleus, on ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire et un sentiment de colère nous envahit; comment supporter l'insupportable ? Comme l'a soulevé M. Bentenah dans un papier du 19/06, vous êtes censés nous vendre du rêve, et vous êtes bien payés pour le faire. A la place, votre prestation a tourné à un véritable cauchemar. Et l'on est en droit de se poser la question : méritez-vous d'arriver en 8e de finale ? Au vu de vos prestations, le doute s'impose.

V.B.

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mercredi 21/06

Avant de nous condamner, laissez nous commettre le crime ! »

Une fois encore, Domenech a fait mouche lors de sa conférence de presse d’hier. Après plus d’une heure de réponses aux questions des journalistes, le sélectionneur s’est acharné à rassurer l’auditoire, à crier haut et fort que la France est maître de son destin, qu’il ne faut pas tirer sur l’ambulance. Soit. Mais comment faire abstraction de ce coaching plus que douteux, de cette humiliation subie par Zizou, du manque de réalisme des attaquants ? Difficile d’évaluer la part de responsabilité de chacun, mais une chose est sûre, on ne prend pas plaisir à regarder jouer l’Equipe de France. Le match Angleterre-Suède fût un exemple d’audace, de motivation, d’abnégation. Tout simplement un exemple de football. Les Bleus d’aujourd’hui sont-ils capables d’atteindre ce niveau contre les Togolais ? Pour que le jeu des Français soit fluide et simple sur le terrain, encore faut-il que l’ambiance au sein du groupe y soit propice. Les guerres intestines entre joueurs, les relations tendues avec le sélectionneur, le manque d’unité au sein du groupe France ne sont que révélatrices d’un mal-être latent. Aujourd’hui, l’heure n’est pas au beau jeu. Nous voulons simplement des buts. Deux de plus que notre adversaire. Deux buts qui nous feront oublier ces durs moments passés, deux buts qui offriront à Zinedine un beau cadeau d’anniversaire : celui de jouer à nouveau en Equipe de France. « Une victoire dans la douleur, c’est encore plus beau » affirme Fabien Barthez. Une fois n’est pas coutume, Allez les Bleus !

V.B.

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Jeudi 22 juin

On en rêvait, Domenech le fait !

Après de vaines tentatives tactiques en 4-5-1, le coach des Bleus se plie à l’exigence du peuple,  et aligne – enfin – deux attaquants que sont Henry et Trezeguet pour constituer la pointe d’une équipe de France composée en 4-4-2. Et ce pour pallier le manque de Zinedine Yahazid Zidane et d’Eric Abidal. Au final, Domenech aura cédé à la pression exercée par tous les détracteurs du fameux schéma tactique utilisé depuis le début de la compétition. Une question se pose tout de même : pourquoi avoir opté pour Trezeguet et non pas Wiltord ou Saha ? Non pas que le Turinois soit moins performant que ses compères sur le plan offensif, mais alors comment expliquer qu’il n’ait pas été titularisé lors des matchs précédents ? Ce manque de cohérence laisse pantois, mais ne peut que ravir les esthètes du ballon rond que nous sommes tous. Il aurait été dommage de se priver de l’un des meilleurs attaquants d’Europe, nonobstant le fait qu’il vit actuellement une crise de confiance, exacerbée par le manque de soutien de son sélectionneur. David Trezeguet est considéré comme une roue de secours, un joker de luxe, et il tentera, à travers ce match, de se réconcilier avec la France. Gageons qu’il sera l’homme providentiel de cette rencontre face au Togo, rencontre qui s’avère être un tournant décisif dans l’histoire du Football français.

V.B.

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Vendredi 23 juin
 
Mains moites, palpitations, gouttes de sueur dévalant le visage…Ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas le seul. Il s’agit tout simplement du syndrome France-Togo, développé après deux matchs nuls consécutifs en Coupe du Monde, et qui n’a comme seul remède la victoire ce soir avec plus de deux buts d’écart. Une victoire « obligatoire pour exister » selon Raymond Domenech. Cela dit, le problème que rencontre l’Equipe de France depuis 1998, c’est que l’on n’attend pas qu’elle existe, ni qu’elle batte une équipe togolaise composée de joueurs qui, à l’exception du gunner Adebayor, évoluent dans des clubs comme Brest (Robert Malm, attaquant), l’AS Moulins (Affo Clermont Erassa, milieu), ou encore la JA Poire sur Vie (Richmond Forson, défenseur). Non. Nous attendons qu’elle réitère l’exploit de 1998, qu’elle brandisse à nouveau la coupe le 9 juillet prochain. Hélas, nous en sommes bien loin. La France est haut pied du mur, et c’est seulement avec le cœur qu’elle décrochera, nous le lui souhaitons, le droit de passer quelques jours de plus dans la région du Weserbergland (près de la ville d’Hameln) où elle prend ses quartiers depuis le début de la compétition. Le peuple français est donc partiellement responsable de cette déception engendrée par les piètres prestations de nos Bleus. Sans doute eut-il fallu que nous fussions plus réalistes. Nous aurions dû comprendre bien plus tôt que l’équipe d’aujourd’hui ne peut nous apporter autant qu’il y a 8 ans, que les objectifs fixés par tous sont trop élevés, que d’autres sont meilleurs, tout simplement. Force est de constater qu’un Ronaldo en excès de poids surclasse un Henry en pleine possession de ses moyens physiques – tout au moins en termes de buts inscrits en Allemagne. Reste à espérer qu’une éventuelle victoire ce soir face au Togo servira de déclic à nos protégés, et de remède à notre mal-être... Une fois en huitièmes de finale, il ne resterait que quatre matchs avant le sacre… Qui sait ?

V.B.

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Lundi 26 juin
 
 
Nous y voilà ! Après quelques sueurs froides, la France se retrouve dans la cour des grands, là où tout le monde l’attendait. Elle doit maintenant faire ses preuves et montrer que la qualification ne fut pas un hasard, mais que, si l’on en croit Domenech, les astres étaient avec les Bleus vendredi et le resteront jusqu’au 9 juillet. Il va désormais falloir s’attaquer à l’Espagne. Un gros poisson. Favori de la Coupe du Monde à l’instar de l’Argentine et de l’Allemagne, le pays hôte. Ces Espagnols qui, à travers la presse et les interviews accordées aux journalistes du monde entier, semblent confiants et quasi-certains de passer ces 8e de finale sans trop de difficultés. « Vamos a jubilar a Zidane » déclarent avec fermeté les journaux Espagnols («Nous allons mettre Zidane à la retraite », ndlr). Les Français n’en demandaient pas tant pour être motivés par l’enjeu. D’aucuns diraient qu’au vu des prestations en poule, l’Espagne est effectivement favorite, et cela va probablement permettre aux Bleus de s’entraîner avec quiétude, et d’appréhender ce match sous les meilleurs hospices. N’oublions pas que nous connaissons cette équipe ibérique sur le bout des doigts. Zidane et Makélélé ne savent que trop bien quelles sont les qualités mais surtout les failles de l’équipe de Luis Arragones. Il ne fait d’ailleurs nul doute que tous deux fouleront la pelouse de Hanovre. Certes les Bleus ont gagné sans Zizou, mais comment se priver de celui qui a délivré la France des griffes de l’Espagne en 2000, de celui qui côtoie depuis plusieurs années des joueurs comme Raùl, Sergio Ramos ou Michel Salgado ? Zidane sera grand ou ne sera plus, telle sera indubitablement l’issue de ce match couperet. L’outrecuidance des Espagnols risque de leur porter préjudice. Cela ne serait pas la première fois, puisque ces derniers n’ont passé les 8e de finales que quatre fois depuis 1930. La cinquième se fera encore attendre. Supputons que le quotidien l’Equipe titrera mercredi matin « Nous avons mis Raùl à la retraite »...
 
V.B.

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